Comment Jensen découvre la liaison
entre Will et sa sœur
[
Cette scène se passe entre le dernier chapitre de Beautiful Player (N°20) et l'֤Épilogue.]
/!\ Attention, ceci n’est pas l’extrait d’un futur livre, c’est un bonus écrit
par
Christina Lauren pour nous remercier d’avoir voté pour le concours DABWAHAs.
N’oubliez pas de voter pour le prochain concours, elles nous posteront un
nouveau bonus !
/!\ Ce n’est pas une traduction
officielle.
En
général dans la vie d'un homme, il y a des moments où il se sent comme l'homme
le plus chanceux de la terre. Pour être honnête, ma vie en a été remplie depuis l'arrivée
d'Hanna. Mais quand je suis arrivé dans son appartement ce soir-là, après une
journée de travail d'enfer, et que je l'ai vue devant ce grand miroir, dans sa
chambre, dans cette robe de soie, j'ai du prendre de grandes bouffées d'air.
Je la regarde s'admirer, se dandinant de gauche à droite, jusqu'à ce qu'elle me
voie derrière elle.
-
Hé Gisèle, c'est
quoi ce costume ? je lui demande en déposant ma mallette à mes pieds.
Hanna
me sourit fièrement.
-
J'étais en train
de ranger l'armoire.
Je
la regarde de haut en bas, en souriant.
-
Je vois ça.
-
C'était tout au
fond de l'armoire, et je voulais voir si ça m'allait encore.
Je la suis lorsqu'elle se retourne pour se diriger vers la cuisine, dévorant
ses formes des yeux dans cette robe.
-
Je dirais que
oui, surtout derrière.
Elle se tourne pour regarder derrière elle. La robe est rose foncé, ajusté en
haut, et bouffante en bas, comme des milliers de pétales. Quelque chose qui attire l'oeil, magnifique,
mais certainement pas le style que ma douce Hanna porterait tous les jours.
-
C'est un peu grand,
dit-elle en se retournant vers moi le menton collé à sa poitrine afin de mieux
voir. "Surtout pour les seins."
Maintenant
qu'elle en parle, c'est vrai qu'il y a de la place là devant, et ça m'a prit
une seconde à
réaliser pourquoi.
-
Oh, tu l'as eu
avant la tragédie, je lui dis.
Elle
me regarde, réprimant un sourire.
-
La réduction a
été l'une des meilleures décisions de ma vie. Ils ne me manquent pas. Tu ne les
avais jamais vus avant de toute façon.
-
Tu connais mon
sentiment sur les poitrines, Prune. Pourquoi continues-tu à te moquer de mes
croyances ?
Hanna
rigole alors qu'elle prend une boite remplie de photos sur le comptoir, qu'elle
a du trouver quand elle faisait son ménage.
-
Je pense que tu
les aimes comme ça, elle dit, les joues rouges. Deux semaines à ne faire que flirter
et baiser depuis notre Grande Réconciliation et j'arrive encore à la faire rougir
? Putain, oui!
-
Je les adore, lui
dis-je poliment. Ils me manquent quand je vais au travail. Si tu me laissais
leur écrire quand je suis au bureau, j'aurai besoin de plus de temps là bas pour me
concentrer.
Hanna
lève les yeux au ciel et je m'avance vers elle, la prenant dans mes bras par la
taille.
-
Je ne les ai pas
vus depuis dix heures, je lui dis, balayant ses cheveux de son cou et y déposant
des baisers.
-
Dix heures complètes ?
Je
hoche la tête, mes doigts se baladant sur l'ouverture de sa robe dans son cou.
-
Tu veux que
j’enlève cette robe pour que vous puissiez vous réunir ? elle murmure, et je
hoche la tête.
Je
prend sa poitrine dans mes bras à travers sa robe, et lui demande :
-
Tu penses que je
vais laisser passer ma chance de te baiser dans ta robe de promo ? Tu ne me
connais pas très bien.
Elle
rigole, sa tête en arrière sur mon épaule. Je me penche pour déposer des
baisers dans son cou. Avec une main dans sa nuque et l'autre sur ses hanches, je la penche en avant
sur le comptoir.
-
On ne l'a pas
encore fait ici, je lui dis. Je ne t'ai pas encore baisée dans cette
cuisine.
Elle
me regarde par dessus son épaule, prend sa lèvre inférieure entre ses dents et
me regarde soulever couche après couche de sa robe sur sa taille.
-
J’ai du mal à y
croire, me dit-elle. Bien que ces deux semaines soient un peu floues.
-
Je t'ai déjà
baisé dans ma cuisine, je lui dis, m'agenouillant derrière elle. Mais la
lumière est
différente ici, le comptoir un peu plus haut. Je parie que la sensation sera
différente.
Sa
peau de porcelaine fait pâle à côté de la couleur de sa robe. Ses jambes sont
écartées alors que je me fraie un chemin du haut de ses cuisses à des fesses tellement belles que j'ai
envie de les mordre. Elle porte ma lingerie préférée et je dois retenir mon souffle pendant que je lui
enlève et jette les tissus roses sur le sol.
Je
glisse un doigt près de son clitoris, mes yeux se ferment lorsqu'elle presse
ses hanches contre ma main en gémissant doucement. Je l'embrasse tendrement jusqu'en haut de ses jambes et
lui demande :
-
Qui t'as emmenée
au bal ?
Elle
laisse échapper quelques cris avant de pouvoir répondre :
-
Quoi ?
-
Le bal, je lui
dis en embrassant ses cuisses, qui t'y as emmenée ?
-
Oh, elle répond
presque dans un murmure. "Euh… Robbie Meyers ?".
Ses
cuisses sont fermes sous mes mains, et sa peau douce. J'ai eu une journée très
chargée au travail, et me dire que Hanna sera là quand je rentrerai est la
raison qui m'a fait tenir pendant plusieurs rendez-vous. J'allais rentrer et la baiser jusqu'à
l'épuisement, mais je veux prendre mon temps.
-
Parle-moi du bon
vieux Robbie.
Elle
glousse, avançant ses hanches encore plus.
- C'était le président du club
d'échec.
Je grogne :
-
T'as touché son
engin ?
Elle
éclate de rire.
-
Non. Il embrasse
comme une vache.
Je
souris contre sa cuisse, juste en dessous de la courbe de son cul.
-
Pauvre Robbie. Je
lèche son cul, et lui dis, "Je pensais que tu aimais les langues".
Elle
gémit, et ouvre ses jambes plus comme pour m'y inviter.
-
J'aime la tienne.
-
Hmm… où tu l’as
préfèrerais ?
-
Là…, je la mords
et la lèche, ouvrant ses jambes plus afin de lui lécher la chatte. "Et
là...".
Je
descends plus bas, et l'embrasse, la lèche là où elle est déjà trempée, jusqu'à
ce qu'elle devienne
impatiente, qu'elle se cambre encore plus, tenant le comptoir de ses mains.
Je
savais déjà ce qu'elle voulait, même quand elle était encore debout en face de moi :
le rythme de ses hanches, le fait qu'elle se tienne seulement sur ses orteils lorsqu'elle est
tout près, ses petits gémissements et son souffle entrecoupé. Ses bruits se font plus fort, jusqu'à
remplir la pièce, rauque et grave, dans des paroles incompréhensibles, et mon
nom. Sous mes lèvres, je peux sentir ses petits spasmes qu'elle a quand elle
jouit, et je la lèche encore et encore, impatient d'atteindre mon orgasme et
encore un des siens.
-
Tu as le goût de
miel, je lui en prenant ses fesses dans mes mains. "Tu auras toujours ce
putain de goût pour moi, je veux vivre avec ton goût sur ma--".
La
porte d'entrée s'ouvre et se referme, et on entend des pas au loin. Hanna se
fige, et redescend instantanément sa robe.
-
Jensen !!
Mon
cerveau a mis dix secondes à comprendre ce qu'elle vient de dire. Oh. Bordel de merde.
L'appartement
appartient aux parents d’Hanna, évidemment Jensen a un double des clés.
Je
les entends parler puis il s'arrête et lui demande :
-
Pourquoi tu
portes ta robe de promo ?
-
Pourquoi tu
entres dans mon appartement ? elle répond, sa voix aiguë, pleine de panique.
Il
ne me voit pas de là ou il est, mais je sais que je ne pourrais pas me cacher
encore longtemps ; je ne
sais même pas pourquoi il est là ni pour combien de temps.
Il est temps d'affronter la tempête.
Je
m'éclaircie la gorge et me relève.
Pointant son pouce vers moi elle dit :
-
Will était
entrain de réparer l'évier.
Jensen
nous regarde, perplexe :
-
Quoi ?
-
Jensen---, je
commence.
Mais
Hanna me coupe :
-
Moi j'étais en
train de... ranger. Elle regarde autour d'elle pour gagner du temps. "Et j'ai trouvé cette robe".
Je
savais que ce jour allait arriver et qu'il serait inévitable. Le jour où Jensen
allait s'en rendre compte. Et même si je ne pensais pas que ce serait dans de
telles conditions, l'occasion est rêvée. Et avec
Hanna, je savais que ça n'allait qu'être meilleur encore. Et par meilleur, je
veux dire tellement pire. Je m'adosse au four pour la laisser finir son histoire.
-
Je l'ai trouvé
dans ma deuxième armoire, elle bafouille, "Je l'ai mise, je suis venue me
faire un casse-croûte, et quand j'ai épluché quelques carottes j'ai mis les
épluchures dans l'évier mais c'était coincé et j'ai appelé Will –parce qu'il
est très doué de ses mains et plutôt proche, il vit à sept pâtés de maisons
d'ici– et il est venu". Elle se tourne et me lance un sourire coincé,
"Merci Will !".
Je
lui dis merci de la main et fais l'erreur de m'essuyer la bouche. Les yeux de
Jensen s'ouvrent avec horreur.
Ses yeux vont à nouveau vers Hanna qui continue de parler :
-
Et c'est pour ça
qu'il était à genoux et moi dans ma robe de promo.
Le
silence se fait dans la pièce, et Jensen tourne doucement ses yeux vers moi. Je
souris prudemment.
-
Salut.
-
Ouais, il dit, se
frottant un doigt sur le menton. "Will, je vais devoir te demander depuis
combien de temps tu couches avec ma sœur."
Je
lui réponds "Quelques semaines", juste au moment où Hanna éclate
"Quoi ? Mais non, n'importe quoi!".
Je la regarde, relevant les sourcils, "Hanna", je lui murmure en répriment
un sourire, "Laisse tomber".
-
Bon ok, quelques
semaines, elle marmonne en souriant.
-
Depuis Pâques ? il dit d'un air incrédule.
On
hoche tous les deux la tête.
Hanna
fait une petite grimace :
-
Même avant en
fait.
-
Bon, ça explique
les restes de porcelaine du petit Jésus, on dirait que t'essayais de lui mettre
dans le T-shirt.
Je
grogne.
-
Mais on est
amoureux depuis plus longtemps que ça, dit Hanna.
Jensen
est déconcerté, je peux le voir de la manière dont il tourne la tête comme s'il
s'était pris une
pelle en plein visage.
-
Tu es amoureuse de Will ?
-
Et lui aussi est
amoureux de moi, ajoute Hanna avec un
petit tremblement dans la voix.
Je
dis oui de la tête :
-
Complètement.
-
J’ai vécu des
années avec toi, dit-il en remuant la tête. "Comment tu crois que je vais
le prendre que tu te tapes ma petite sœur ?".
Je
l'étudie, choisissant mes mots prudemment. Je connais Jensen mieux que
quiconque, s'il ne me fout pas son poing dans la gueule, c'est qu'il approuve. Mais
il sait sûrement aussi que ça ne changerait rien s'il approuve ou non ; Hanna
m'aime.
-
On est ensemble,
Jens, je lui dis calmement. "Je l'aime".
-
Et puis, si
quelqu’un devrait avoir du mal à s'y faire, ce serait bien moi, dit Hanna.
-
Bon,
effectivement, je lui dis avec un sourire. "Mais tout va bien maintenant."
Jensen
la regarde, puis moi pendant qu'on discute. Ses yeux tournent comme s'il
regardait le plus lent
match de tennis au monde. Je vais vers le frigo et y prend deux bières, ressentant
que ça pourrait nous aider. Jensen me regarde ouvrir une bouteille, et j'en
pose une sur le comptoir en face de lui. Je prends ensuite un verre d'eau que
je donne à Hanna. Sans réfléchir, je l'embrasse sur la tempe en lui donnant son
verre. Sans réfléchir non plus, elle se colle contre moi en faisant un petit
bruit.
-
Putain de
merde ! il dit enfin, se rapprochant d'une chaise pour s'y asseoir.
"Je sais même pas comment j'ai fait pour ne pas le voir venir."
-
Je ne pensais pas
que tu l’apprendrais de cette manière, dit Hanna, avant de reprendre une gorgée
d’eau. "Mais pour remettre les choses dans leur contexte, c'est toi qui
m'a dit de sortir plus avec Will."
Jensen
lève sa main en l'air :
-
Je ne veux plus y
penser. Plus jamais. Il la regarde, horrifié. "Et je sais que Will ne
réparait pas ce putain d'évier, mon Dieu, Hanna va changer de vêtements".
Elle
renifle :
-
Non Monsieur
l'autoritaire.
Il
hoche la tête pour elle en prenant une longue gorgée de sa bière.
-
Je vais la porter
toute la soirée, dit-elle en se dirigeant vers le couloir. "En fait, je
vais aller mettre des chaussures et ensuite, mon petit-ami et mon frère m'emmèneront
dîner."
On
la regarde disparaître, et sans Hanna dans la pièce, on se concentre sur nos
bouteilles de bière. Je ne suis pas sûr de quoi dire.
-
C'est bon tu
sais, je le rassure doucement, c'est la bonne pour moi.
Jensen
fait oui de la tête, touche l'étiquette de sa bière, et relève lentement la tête
avec un sourire grandissant.
-
Combien tu veux
parier qu'elle va revenir avec des baskets aux pieds ?
Je
ne voulais pas non plus que ce moment soit trop rempli d'émotions, mais je
ressens tellement de gratitude que je n'arrive même pas à répondre. Mon
meilleur ami d’université va faire partie de ma famille.
Je
souris puis me met à rire lorsque j'entends le petit bruit des baskets de
Hanna :
-
Je ne préfère pas
parier.