Niall & Ruby outtake in French

Extrait inédit de ‪Beautiful Secret.
Il a lieu à Oxford, après que Ruby ait commencé à étudier là-bas…

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Oxford
Ruby

Maggie s'est arrêtée dans mon petit bureau avant de s'en aller pour la nuit.  Elle place une main sur mon épaule :

-         Tu travailles toujours sur le rapport ?

Je hoche la tête et la regarde par dessus mon épaule :

-         J'ai presque fini.

-         Tu pars tôt demain ?

Je clique sur "sauvegarder" et bascule la chaise pour pouvoir la voir en face de moi.

-         Oui, je reviens lundi. Vous êtes sûre que c'est bon ? Je ne suis pas obligée d'y aller avec lui, j'ai seulement rencontré le marié et je vous assure que ça ne dérangera personne si je n'y vais pas.

-         Mais non, tout va bien, m’assure-t-elle. Et je suis sûre que Niall adorera t’avoir près de lui.

-         Merci, Maggie.

Elle s’assoit à côté de moi et sourit :

-         Je ne veux pas outrepasser mes limites, mais je suis très contente que les choses se soient arrangées entre vous deux. J'adore Niall.

Je la remercie mais m'arrête aussitôt. Comment Maggie sait-elle qu'il y a eu un moment où les choses n'allaient pas très bien entre Niall et moi ?

Elle lève un sourcil, et forme un petit "o" de la bouche.

-         Ah, j'ai merdé.

-         Maggie, je la préviens avec amusement. Que se passe-t-il ?

-         Il est venu me voir, admet-elle honteusement.

-         Il est venu me voir, admet-elle honteusement. Elle met sa main sur sa bouche pour montrer son embarras amusé. Oh mon Dieu, il va me tuer. Il est venu me voir lorsque vous vous êtes séparés. Il a insisté pour que je n'écoute pas ce que Tony avait dit.

-         Il est venu pour te demander de me prendre dans le programme ?

Elle secoue la main.

-         C’était quelques jours après tu viennes me voir. Je lui ai assuré que sa visite ne changerait rien mise à part le fait qu'il puisse tomber amoureux, ce qui, je l'admet valait tous les croissants secs et le mauvais thé qu'on a bu ce jour là.

Ma curiosité me dévorait de l’intérieur.

-         Maggie, vous souvenez-vous du jour où il est venu ?

Elle ferme les yeux et dit :

-         Voyons voir. C'était un mercredi, je venais juste de finir au bureau... la première semaine d'Avril.

Tout prenait forme dans ma tête : je suis venue la voir le lundi après avoir été virée. Niall est venu le mercredi. Plus tard, cette nuit-là, il était venu chez moi pour m’avouer ses sentiments, mais n'a jamais mentionné le fait qu’il revenait d’Oxford.

Il ne l'a pas utilisé pour me récupérer. Il me voulait simplement, moi.

 

-         Je suis venue le lundi de la même semaine, lui dis-je.

-         Effectivement. Elle se lève, me tapote l'épaule. Bon, fais un bon voyage jusqu'à Boston. Ramène bien Niall sur les pistes de danse. Il vaut le coût de s'accrocher à lui.

Abasourdie, je salue Maggie lorsqu'elle sort de la pièce et regarde mon écran.

J'entends les pas de Niall au dehors.

-         Je suis venu récupérer ma copine, dit-il en s'avançant pour embrasser mon front.

-         Tu es allé voir Maggie ?

Il se penche, embrasse ma joue, puis mon cou. "De quoi tu parles ?".

Je me lève me tourne et me colle contre lui.

-         Tu es venu ici pour voir Maggie.

Je ne savais même pas pourquoi c'était si important pour moi. Peut-être parce qu'il l'avait fait de manière si désintéressée — pas pour trouver un moyen de me récupérer, mais parce qu'il savait à quel point ça comptait pour moi. Ou peut-être parce que je me suis toujours secrètement demandé si Niall était du côté de Tony à ce moment là — même s'il a condamné l'attitude de Tony mais aussi vu mon comportement peu professionnel et même s’il m'aimait, il aurait peut-être espéré que j'agisse différemment.

-         Je suis venu voir Maggie quand ? me demanda-t-il d’un air confus. Oh. Avant. Oui, c’est rien.

-         C’est rien, je répète, me soulevant pour l’embrasser. Sauf que c’est tout pour moi. Mon copain était déjà là pour moi.

Il hoche la tête et dit "Évidemment", tout en prenant mon sac et le positionnant sur son épaule, "On y va ?".

-         Ouaip, lui dis-je pendant que j’envois le mail à Maggie avec le rapport. Je termine juste ça et je suis à toi.

Je lui suis hors de l'immeuble et vers la rue où il a laissé sa petite voiture, les phares allumés. On a commencé une nouvelle routine entre Londres et Oxford la majorité des nuits — je prends habituellement le train, mais quand il peut, comme pour les week-ends, Niall vient me chercher et me dépose dans son appartement.

Je pense qu'il aime bien me chercher en voiture depuis qu’il a dit "Ma copine peut me procurer le plus sublime plaisir oral pendant que nous sommes en route."

Et c'est vrai que j'adorais la route, aussi. Sa voiture était tellement minuscule, comme si on était dans cette petite bulle toute douce où on pouvait parler à propos de tout sans gêne.

Il me suit à l’intérieur et se penche pour m'embrasser avant de démarrer. Il place sa main gauche sur ma jambe pendant qu'il sort du campus.

-         Ça va ? me demande-t-il.

-         Je vais bien.

On a discuté de mon rapport et rapidement reparlé de sa visite chez Maggie. Niall n’a pas voulu s'attarder sur le sujet — soit parce qu'il ne voulait pas raviver la souffrance ou parce que sa loyauté était toute assumée. Il m’a raconté sa journée — un meeting avec Richard And HR afin de discuter des programmes des internes, l’achèvement du projet Diamond Square — et puis personne ne dit plus rien.
Tony a été récemment viré de l'entreprise, et je sais que Niall se sentait un peu tendu à l'évocation de son ancien collègue : il avait l'impression que Tony s'en était tiré sur le sujet trop facilement. Il se sentait responsable sur beaucoup de choses.

Je ferme les yeux, prend une grande inspiration afin de me vider la tête et de m'enlever cette petite anxiété naissante dès qu'on évoque Richarson-Corbett.

Comme Niall m'a dit occasionnellement : En avant.

En prenant une autre inspiration, je soupire en sentant l'after-shave de Niall. J'adore l'odeur légère de coton de son T-shirt. Ses longs doigts caressent le haut de ma cuisse.

Comme s'il pouvait lire mes pensées, sa main glisse le long de ma jupe et ses doigts se placent entre mes jambes.

-         Je pense à t'embrasser ici.

Je tourne la tête pour le regarder :

-         Moi aussi, maintenant.

Il me jette un coup d'œil, et se reconcentre sur la route et dit doucement :

-         Dis moi que tu m'aimes.

Je sens un énorme sourire se former sur mon visage.

-         Je t'aime.

Il soupire et ses doigts glissent sur l'ourlet de ma lingerie.

-         Faites attention à la route, m’sieur.

Niall me fait un petit sourire. "Je sens juste."

Je ferme les yeux, à deux doigts de dire à Niall de s'arrêter sur le trottoir pour voir s'il est physiquement possible de faire l'amour dans cette voiture.

-         A quelle heure est le vol ? lui demandais-je, haletante.

-         Tôt, répond-il. Je crois que c’est à cinq heures. On ferait mieux de ne pas dormir.

Je laisse échapper un cri lorsque deux de ses doigts se glissent sur mon clitoris.

-         J'ai envie de rentrer et de nous allonger nus sur le tapis en se gavant de nourriture à emporter, murmure-t-il.

-         Ce que tu veux mais n’arrête pas de faire ce que tu fais avec ta main.

Je peux entendre le ton taquin dans sa voix.

-         Des pâtes chinoises peut-être ? Du Thai ça te parait bon ?

Mon orgasme grandissant, je presse mon sexe contre sa main.

-         Trop bon.

-         Après ça, je te veux sur moi. Je veux ces fesses dans mes mains et ces magnifiques seins dans ma bouche.

Ses doigts forment des cercles sur mon clitoris et je sens mes jambes s'ouvrir autant qu'elles peuvent sur le siège, ma première main trouve appuie sur la portière et la deuxième sur le tableau de bord et je joui tellement fort que ma voix devient rauque pendant que l'orgasme me consume.

Ses doigts ralentissent et il passe ses doigts le long de ma cuisse.

-         C'était bon ?

-         Putain de merde. Je passe une main tremblante dans mon cou. Je ne savais pas que tu étais ambidextre.

-         Heureusement que j’ai le pilotage automatique. 

Je ris et ferme les yeux en attrapant ses doigts dans les miens.

-         Si tu t'attends à ce que je reste éveillée après ça, tu es fou.

Il reste silencieux pendant un moment, puis dit :

-         Ma mère sera au mariage. Tu ne l'as pas encore rencontrée, mais elle s'en réjouit.

-         Moi aussi, lui dis-je.

-         Les gens lui demanderont si toi et moi allons nous marier.

Mes yeux s’ouvrent d’un coup.

-         Ils ne le feront pas. Mon Dieu, ta pauvre mère.

-         T’inquiète pas, ma mère adore parler du mariage de ses enfants. Et nous allons à un mariage. Les gens n’ont aucune limite pendant les mariages. Il s'arrête imaginant probablement la scène dans sa tête. Et puis elle me demandera évidemment. Il fait la moue. Putain de merde, j’espère qu'elle ne te demandera pas, mais si elle le fait... je lui dirais que bien sûr c'est trop tôt et...

-         Mon Dieu, dis-lui juste qu'on se mariera, lui dis-je en secouant la tête et refermant les yeux. J'aime tellement le Niall paniqué que je manque remettre sa main sous ma jupe encore une fois. "Je veux dire, bien sûr qu'on se mariera, dans genre deux ans. Les gens doivent se calmer."

J'ouvre les yeux et le regarde.

Le Nombre De Fois Où Niall N’a Pas Pu Cacher Son Énorme Sourire Quand Je Lui Dis Qu'on Se Mariera Un Jour : Une.

 

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