J'espère que tout le monde passe un bon premier Dimanche de ce mois de Novembre. Pour nous consoler du froid à l'extérieur, voici un extrait Beautiful plutôt sympa :) Quoi de mieux que de faire remonter les souvenirs de vacances de Jensen Bergstrom et de son meilleur ami Player, Will Sumner ?
© 2016 Christina Hobbs and Lauren Billings – Beautiful
CHAPITRE 2
Jensen
Il n’y a guère qu’un voyage en avion qui ait été plus
angoissant que celui-là.
C’était en juin, à la fin de ma première année de
licence, et dix mois après avoir rencontré Will Sumner. Ce type au sourire
ravageur, arrogant et certain que nous allions devenir les meilleurs potes,
arrivait à Baltimore. Pour quelqu’un comme moi, dont la vie avait été
tranquille et paisible jusque-là, Will Sumner faisait figure de bulldozer.
Cet été-là, nous sommes partis en vacances aux chutes
du Niagara avec son immense famille et… disons que nous sommes tombés sur
une vidéo porno amateur. Il n’y avait pas de musique de fond, pas de visages,
et tout était tourné avec une caméra fixe. Nous l’avons quand même regardée en
boucle jusqu’à être hypnotisés et insensibles, capables de réciter les phrases
cochonnes tout en nous gavant de Pringles sans le moindre émoi.
C’était la première fois que je voyais quelqu’un
baiser en vrai, et je trouvais ça incroyable… jusqu’à ce que Jessica, la
jolie tante de Will, panique à l’aéroport, parce qu’elle ne retrouvait pas sa
« vidéo maison » dans son bagage à main.
J’ai passé tout
le vol assis à côté de Tante Jessica, autant dire que je n’étais pas très
détendu. Pas détendu du tout, même. Mes mains transpiraient, je répondais par
monosyllabes, je n’arrivais pas à oublier que je savais à quoi elle ressemblait
nue.
Je savais à quoi elle ressemblait quand elle baisait.
Mon cerveau de jeune homme de bonne famille a eu beaucoup de mal à s’en
remettre.
Will a été aussi compatissant qu’on pouvait s’y
attendre, il a passé tout le voyage à m’envoyer dessus des serviettes roulées
en boule et des cacahuètes, depuis l’autre côté de l’allée.
– Pourquoi es-tu si tendu, Jensen ?
criait-il. On dirait que quelqu’un vient de te surprendre tout nu.
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