© 2015 Christina Hobbs and Lauren Billings — Wicked Sexy Liar
A throat clears behind me and I turn, finding
myself now only a foot away from the eyes that were all the way across the bar
only seconds before.
“What can I get you?” I ask, and it’s polite
enough, delivered with what I know to be a friendly-but-professional smile. His
eyes narrow and even though I don’t track them moving down my body in any
perceptible way, I get the feeling he’s already checked me out, made up his
mind and filed me away in the same way all men categorize women: Doable, or
not. From my experience, there isn’t a whole lot of in between.
“Can I get another round, please?” he says, and
motions vaguely over his shoulder. His phone vibrates in his hand and he
glances down at it, tapping out a quick message before returning his attention
to me.
I pull out a tray. I don’t know what they’d
ordered since Fred brought them their first round, but I can easily guess.
“Heineken?” I ask.
His eyes narrow in playful insult, and it makes
me laugh.
“Okay, not Heineken,” I say, holding up my
hands in apology. “What were you drinking?”
Now that I really look, he’s even prettier up
close: brown eyes framed with the kind of lashes mascara companies charge a
fortune for and dark hair that looks so soft and thick I just know it would
feel amazing to dig my fingers—
But I assume he knows this, and the confidence
I noticed from across the room, practically saturates the air. His phone buzzes
again, but he gives it only the briefest glance down and silences it. “Why
would you assume Heineken?” he asks.
I stack a handful of coasters on the tray and
shrug again, trying to nip the conversation in the bud. “No reason.”
He’s not buying it. The corner of his mouth
turns up a little, and he says, “Come on, Dimples.”
At almost the same time, I hear Fred’s, “Dammit,”
and hold out my hand, ready when he slaps a crisp dollar bill into it. I smugly
tuck it into the jar.
The guy follows my movement and blinks back up
at me. “‘Car Fund?’” he asks, reading the label. “What’s that about?”
“It’s nothing,” I tell him and then wave to the
line of draft beers. “What were you guys drinking?”
“You just made a buck off of something I said
and you’re not even going to tell me what it was?”
I tuck a loose strand of hair behind my ear and
give in when I realize he isn’t going to order until I’ve answered him. “It’s
just something I hear a lot,” I say. In fact, it’s probably something I’ve
heard more than my own name. Deep dimples dent each of my cheeks, and I’d be
lying if I didn’t say they’re at once my most and least favorite feature.
“Fred didn’t believe it happens as often as I
said,” I continue, jerking my thumb over my shoulder. “So we made a little bet:
A dollar every time someone calls me Dimples, or references said dimples. I’m
going to buy a car.”
“Next week at this rate,” Fred complains from
somewhere behind me.
Dudebro’s phone chirps again, but this time he
doesn’t check it, doesn’t even look down. Instead he tucks it into the back
pocket of his jeans, glances from Fred to me again, and grins.
And I might actually need a moment.
If I thought this guy was pretty before, it has
nothing on the way his entire face changes when he smiles. A light has been
switched on behind his eyes, and every trace of arrogance seems to just . . .
evaporate. His skin is clear and tan and women must ask what kind of
highlighter he uses because it practically glows, a warmth that seems to
radiate out, coloring his cheeks. The sharpness of his features soften; his
eyes crinkle a little at the corners. I know it’s just a smile but it’s like I
can’t decide which part I like more, the full lips, white, perfect teeth, or
how one side of his mouth lifts just a fraction higher than the other. He makes
me want to smile back.
He spins a coaster on the bar top in front of
him, and continues to grin up at me. “So you’re calling me unoriginal,” he
says.
“I’m not calling you anything,” I tell him,
matching his grin. “But I appreciate that it seems to be true, because I am
raking in the cash.”
He considers my cheeks for a moment. “They are
pretty great dimples. I can imagine a lot of worse things to be known for.
Nobody calling you Peg Leg or the Bearded Lady.”
No way is this guy trying to be cute.
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Un
raclement de gorge derrière moi et je me tourne, me retrouvant à quelques
centimètres de ces yeux qui étaient encore à plusieurs mètres il y a un
instant.
"Que puis-je vous servir?", je demande d'une manière assez polie avec un sourire amical mais professionnel. Ses yeux se plissent légèrement et même si je ne les vois pas me reluquer de bas en haut d'une façon évidente, j'ai le sentiment qu'il m'a déjà dévisagé avant se faisant déjà son idée sur moi et me catégorisant comme tous les hommes font: baisable, ou pas. D'après mon expérience, il n'y a pas grand chose entre.
"Je peux en avoir un autre s’il vous plait ?", il dit, et regarde vaguement par dessus son épaule. Son téléphone sonne dans sa main et il le regarde, tapant un message rapidement avant de retourner son attention sur moi.
Je sors un verre. Je ne sais pas ce qu'il a commandé avant comme Fred leur a offert une tournée mais je peux facilement deviner.
"Que puis-je vous servir?", je demande d'une manière assez polie avec un sourire amical mais professionnel. Ses yeux se plissent légèrement et même si je ne les vois pas me reluquer de bas en haut d'une façon évidente, j'ai le sentiment qu'il m'a déjà dévisagé avant se faisant déjà son idée sur moi et me catégorisant comme tous les hommes font: baisable, ou pas. D'après mon expérience, il n'y a pas grand chose entre.
"Je peux en avoir un autre s’il vous plait ?", il dit, et regarde vaguement par dessus son épaule. Son téléphone sonne dans sa main et il le regarde, tapant un message rapidement avant de retourner son attention sur moi.
Je sors un verre. Je ne sais pas ce qu'il a commandé avant comme Fred leur a offert une tournée mais je peux facilement deviner.
"Heineken?", je demande.
Ses yeux m'insultent presque d'un air joueur et ça me fait rire.
"Ok, pas de Heineken", je lui dis en levant la main comme pour m'excuser. "Qu'étiez-vous en train de boire?"
Maintenant que je le regarde vraiment, il est encore plus mignon de près: de grands yeux bruns avec des cils longs comme s'il mettait du mascara et des cheveux noirs qui ont l'air si épais et doux, je sais déjà que glisser mes doigts dedans doit être formidable...
Mais je suis sûre qu'il le sait, et la confiance qu'il a en lui étouffe la pièce. Son téléphone vibre encore, mais il regarde rapidement et l'éteint. "Pourquoi vous pensiez que je bois de la Heineken?" il me demande.
Je sors une poignée de dessous de verres et je rumine, en essayant d'éviter la conversation. "Aucune raison."
Il n'y croit pas. Le coin de sa lèvre se redresse légèrement et dit, "Allez, Fossette."
Presque en même temps j’entends Fred au loin, "Putain!". Le mec m'ouvre la main et m'en balance un gros billet que je mets dans un gros pot.
Il me suis du regarde et me regarde à nouveau "Fond pour une voiture ?", il me dit en regardant à nouveau le pot. "C'est quoi ça ?"
"C'est rien," je lui dit et retourne et mon bar. "Vous buviez quoi alors ?"
"Tu viens de mettre un de mes billet là dedans et tu vas pas me dire de quoi il s'agit ?"
Je prends une mèche de mes cheveux que je remets derrière mon oreille et réalise qu'il ne commandera pas avant que je lui réponde. "C'est juste quelque chose que j’entends souvent", je lui dis.
En fait c'est certainement quelque chose que j'ai entendu encore plus que mon propre nom. Ces grosses fossettes de part et d'autre de mes joues et je mentirais si je ne disais pas que ce sont les choses que je préfère et que je déteste le plus chez moi.
"Fred me croyait pas quand je lui ai dit que ça arriverai autant que ça. Donc on a fait un pari : un dollar chaque fois que quelqu'un m'appelle "Fossette" ou un truc du genre. Et j'achèterai une voiture avec."
"La semaine prochaine à ce rythme", Fred se plaint quelque part plus loin.
Le téléphone du mec résonne, mais cette fois ci il ne le regarde même pas. Au lieu de ça il le met dans la poche arrière de son jean regarde Fred puis moi et sourit.
Et j'ai besoin d'un moment.
Si j'ai cru que ce type était canon avant, ce n'était rien comparé à son visage lorsqu'il sourit. Une lumière s'est éclairée dans ses yeux et toute trace d'arrogance à l'air de s'être... évaporée. Sa peau est lisse et bronzée et les femmes doivent se demander quel fond de teint il utilise car il rayonne presque d'une chaleur qui colore ses joues. Je sais que ce n'est qu'un sourire mais je n'arrive pas à me décider ce que je préfère, ses lèvres pleines, ses dents blanches parfaites ou qu'une petite partie de ses lèvres est légèrement plus redressée que l'autre. Il me donne envie de sourire à mon tour.
Il attrape un dessous de verre et le fait tournoyer sur le bar toute en continuant de me sourire. "Donc tu dis que je suis banal", il me dit.
"Je ne dis rien du tout", je lui dis en imitant son sourire.
"Mais j'apprécie de le penser parce que c'est moi qui amasse le
cash."
Il regarde mes joues un moment. "Elles sont jolies tes fossettes. Y a pire
comme surnom, personne ne t'as appeler Jambe de Cochon ou la Femme à
Barbe".
Ce mec n'essaye même pas d'être mignon.
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