samedi 28 mars 2015

Traduction du Will-Hanna outtake #2 : How Jensen Found Out

Comment Jensen découvre la liaison entre Will et sa sœur

[Cette scène se passe entre le dernier chapitre de Beautiful Player (N°20) et l'֤Épilogue.]
/!\ Attention, ceci n’est pas l’extrait d’un futur livre, c’est un bonus écrit par Christina Lauren pour nous remercier d’avoir voté pour le concours DABWAHAs. N’oubliez pas de voter pour le prochain concours, elles nous posteront un nouveau bonus !
/!\ Ce n’est pas une traduction officielle.














En général dans la vie d'un homme, il y a des moments où il se sent comme l'homme le plus chanceux de la terre. Pour être honnête,  ma vie en a été remplie depuis l'arrivée d'Hanna. Mais quand je suis arrivé dans son appartement ce soir-là, après une journée de travail d'enfer, et que je l'ai vue devant ce grand miroir, dans sa chambre, dans cette robe de soie, j'ai du prendre de grandes bouffées d'air.
Je la regarde s'admirer, se dandinant de gauche à droite, jusqu'à ce qu'elle me voie derrière elle.

-         Hé Gisèle, c'est quoi ce costume ? je lui demande en déposant ma mallette à mes pieds.


Hanna me sourit fièrement.

-         J'étais en train de ranger l'armoire.

Je la regarde de haut en bas, en souriant.

-         Je vois ça.
-         C'était tout au fond de l'armoire, et je voulais voir si ça m'allait encore.

Je la suis lorsqu'elle se retourne pour se diriger vers la cuisine, dévorant ses formes des yeux dans cette robe.

-         Je dirais que oui, surtout derrière.

Elle se tourne pour regarder derrière elle. La robe est rose foncé, ajusté en haut, et bouffante en bas, comme des milliers de pétales. Quelque chose qui attire l'oeil, magnifique, mais certainement pas le style que ma douce Hanna porterait tous les jours.


-         C'est un peu grand, dit-elle en se retournant vers moi le menton collé à sa poitrine afin de mieux voir. "Surtout pour les seins."

Maintenant qu'elle en parle, c'est vrai qu'il y a de la place là devant, et ça m'a prit une seconde à
réaliser pourquoi.

-         Oh, tu l'as eu avant la tragédie, je lui dis.

Elle me regarde, réprimant un sourire.

-         La réduction a été l'une des meilleures décisions de ma vie. Ils ne me manquent pas. Tu ne les avais jamais vus avant de toute façon.
-         Tu connais mon sentiment sur les poitrines, Prune. Pourquoi continues-tu à te moquer de mes croyances ?

Hanna rigole alors qu'elle prend une boite remplie de photos sur le comptoir, qu'elle a du trouver quand elle faisait son ménage.

-         Je pense que tu les aimes comme ça, elle dit, les joues rouges. Deux semaines à ne faire que flirter et baiser depuis notre Grande Réconciliation et j'arrive encore à la faire rougir ? Putain, oui!
-         Je les adore, lui dis-je poliment. Ils me manquent quand je vais au travail. Si tu me laissais leur écrire quand je suis au bureau, j'aurai besoin de plus de temps là bas pour me concentrer.

Hanna lève les yeux au ciel et je m'avance vers elle, la prenant dans mes bras par la taille.

-         Je ne les ai pas vus depuis dix heures, je lui dis, balayant ses cheveux de son cou et y déposant des baisers.
-         Dix heures complètes ?

Je hoche la tête, mes doigts se baladant sur l'ouverture de sa robe dans son cou.

-         Tu veux que j’enlève cette robe pour que vous puissiez vous réunir ? elle murmure, et je hoche la tête.

Je prend sa poitrine dans mes bras à travers sa robe, et lui demande :

-         Tu penses que je vais laisser passer ma chance de te baiser dans ta robe de promo ? Tu ne me connais pas très bien.

Elle rigole, sa tête en arrière sur mon épaule. Je me penche pour déposer des baisers dans son cou. Avec une main dans sa nuque et l'autre sur ses hanches, je la penche en avant sur le comptoir.

-         On ne l'a pas encore fait ici, je lui dis. Je ne t'ai pas encore baisée dans cette cuisine.

Elle me regarde par dessus son épaule, prend sa lèvre inférieure entre ses dents et me regarde soulever couche après couche de sa robe sur sa taille.

-         J’ai du mal à y croire, me dit-elle. Bien que ces deux semaines soient un peu floues.
-         Je t'ai déjà baisé dans ma cuisine, je lui dis, m'agenouillant derrière elle. Mais la lumière est
différente ici, le comptoir un peu plus haut. Je parie que la sensation sera différente.

Sa peau de porcelaine fait pâle à côté de la couleur de sa robe. Ses jambes sont écartées alors que je me fraie un chemin du haut de ses cuisses à des fesses tellement belles que j'ai envie de les mordre. Elle porte ma lingerie préférée et je dois retenir mon souffle pendant que je lui enlève et jette les tissus roses sur le sol.
Je glisse un doigt près de son clitoris, mes yeux se ferment lorsqu'elle presse ses hanches contre ma main en gémissant doucement. Je l'embrasse tendrement jusqu'en haut de ses jambes et lui demande :

-         Qui t'as emmenée au bal ?

Elle laisse échapper quelques cris avant de pouvoir répondre :

-         Quoi ?
-         Le bal, je lui dis en embrassant ses cuisses, qui t'y as emmenée ?
-         Oh, elle répond presque dans un murmure. "Euh… Robbie Meyers ?".

Ses cuisses sont fermes sous mes mains, et sa peau douce. J'ai eu une journée très chargée au travail, et me dire que Hanna sera là quand je rentrerai est la raison qui m'a fait tenir pendant plusieurs rendez-vous.  J'allais rentrer et la baiser jusqu'à l'épuisement, mais je veux prendre mon temps.

-         Parle-moi du bon vieux Robbie.

Elle glousse, avançant ses hanches encore plus.
  
- C'était le président du club d'échec.

Je grogne :

-         T'as touché son engin ?


Elle éclate de rire.

-         Non. Il embrasse comme une vache.

Je souris contre sa cuisse, juste en dessous de la courbe de son cul.

-         Pauvre Robbie. Je lèche son cul, et lui dis, "Je pensais que tu aimais les langues".

Elle gémit, et ouvre ses jambes plus comme pour m'y inviter.

-         J'aime la tienne.
-         Hmm… où tu l’as préfèrerais ?
-         Là…, je la mords et la lèche, ouvrant ses jambes plus afin de lui lécher la chatte. "Et là...".

Je descends plus bas, et l'embrasse, la lèche là où elle est déjà trempée, jusqu'à ce qu'elle devienne
impatiente, qu'elle se cambre encore plus, tenant le comptoir de ses mains.

Je savais déjà ce qu'elle voulait, même quand elle était encore debout en face de moi : le rythme de ses hanches, le fait qu'elle se tienne seulement sur ses orteils lorsqu'elle est tout près, ses petits gémissements et son souffle entrecoupé. Ses bruits se font plus fort, jusqu'à remplir la pièce, rauque et grave, dans des paroles incompréhensibles, et mon nom. Sous mes lèvres, je peux sentir ses petits spasmes qu'elle a quand elle jouit, et je la lèche encore et encore, impatient d'atteindre mon orgasme et encore un des siens.

-         Tu as le goût de miel, je lui en prenant ses fesses dans mes mains. "Tu auras toujours ce putain de goût pour moi, je veux vivre avec ton goût sur ma--".

La porte d'entrée s'ouvre et se referme, et on entend des pas au loin. Hanna se fige, et redescend instantanément sa robe.

-         Jensen !!

Mon cerveau a mis dix secondes à comprendre ce qu'elle vient de dire. Oh. Bordel de merde.

L'appartement appartient aux parents d’Hanna, évidemment Jensen a un double des clés.

Je les entends parler puis il s'arrête et lui demande :

-         Pourquoi tu portes ta robe de promo ?
-         Pourquoi tu entres dans mon appartement ? elle répond, sa voix aiguë, pleine de panique.

Il ne me voit pas de là ou il est, mais je sais que je ne pourrais pas me cacher encore longtemps ; je ne
sais même pas pourquoi il est là ni pour combien de temps.

Il est temps d'affronter la tempête.

Je m'éclaircie la gorge et me relève.
Pointant son pouce vers moi elle dit :

-         Will était entrain de réparer l'évier.

Jensen nous regarde, perplexe :

-         Quoi ?
-         Jensen---, je commence.

Mais Hanna me coupe :

-         Moi j'étais en train de... ranger. Elle regarde autour d'elle pour gagner du temps. "Et j'ai trouvé cette robe".

Je savais que ce jour allait arriver et qu'il serait inévitable. Le jour où Jensen allait s'en rendre compte. Et même si je ne pensais pas que ce serait dans de telles conditions, l'occasion est rêvée. Et avec
Hanna, je savais que ça n'allait qu'être meilleur encore. Et par meilleur, je veux dire tellement pire. Je m'adosse au four pour la laisser finir son histoire.

-         Je l'ai trouvé dans ma deuxième armoire, elle bafouille, "Je l'ai mise, je suis venue me faire un casse-croûte, et quand j'ai épluché quelques carottes j'ai mis les épluchures dans l'évier mais c'était coincé et j'ai appelé Will –parce qu'il est très doué de ses mains et plutôt proche, il vit à sept pâtés de maisons d'ici– et il est venu". Elle se tourne et me lance un sourire coincé, "Merci Will !".

Je lui dis merci de la main et fais l'erreur de m'essuyer la bouche. Les yeux de Jensen s'ouvrent avec horreur.
Ses yeux vont à nouveau vers Hanna qui continue de parler :

-         Et c'est pour ça qu'il était à genoux et moi dans ma robe de promo.

Le silence se fait dans la pièce, et Jensen tourne doucement ses yeux vers moi. Je souris prudemment.

-         Salut.
-         Ouais, il dit, se frottant un doigt sur le menton. "Will, je vais devoir te demander depuis combien de temps tu couches avec ma sœur."

Je lui réponds "Quelques semaines", juste au moment où Hanna éclate "Quoi ? Mais non, n'importe quoi!".
Je la regarde, relevant les sourcils, "Hanna", je lui murmure en répriment un sourire, "Laisse tomber".

-         Bon ok, quelques semaines, elle marmonne en souriant.
-         Depuis Pâques ? il dit d'un air incrédule.

On hoche tous les deux la tête.

Hanna fait une petite grimace :

-         Même avant en fait.
-         Bon, ça explique les restes de porcelaine du petit Jésus, on dirait que t'essayais de lui mettre dans le T-shirt.

Je grogne.

-         Mais on est amoureux depuis plus longtemps que ça, dit Hanna.

Jensen est déconcerté, je peux le voir de la manière dont il tourne la tête comme s'il s'était pris une
pelle en plein visage.

-         Tu es amoureuse de Will ?

-         Et lui aussi est amoureux de moi, ajoute Hanna avec un petit tremblement dans la voix.

Je dis oui de la tête :

-         Complètement.
-         J’ai vécu des années avec toi, dit-il en remuant la tête. "Comment tu crois que je vais le prendre que tu te tapes ma petite sœur ?".

Je l'étudie, choisissant mes mots prudemment. Je connais Jensen mieux que quiconque, s'il ne me fout pas son poing dans la gueule, c'est qu'il approuve. Mais il sait sûrement aussi que ça ne changerait rien s'il approuve ou non ; Hanna m'aime.

-         On est ensemble, Jens, je lui dis calmement. "Je l'aime".
-         Et puis, si quelqu’un devrait avoir du mal à s'y faire, ce serait bien moi, dit Hanna.
-         Bon, effectivement, je lui dis avec un sourire. "Mais tout va bien maintenant."

Jensen la regarde, puis moi pendant qu'on discute. Ses yeux tournent comme s'il regardait le plus lent
match de tennis au monde. Je vais vers le frigo et y prend deux bières, ressentant que ça pourrait nous aider. Jensen me regarde ouvrir une bouteille, et j'en pose une sur le comptoir en face de lui. Je prends ensuite un verre d'eau que je donne à Hanna. Sans réfléchir, je l'embrasse sur la tempe en lui donnant son verre. Sans réfléchir non plus, elle se colle contre moi en faisant un petit bruit.

-         Putain de merde ! il dit enfin, se rapprochant d'une chaise pour s'y asseoir. "Je sais même pas comment j'ai fait pour ne pas le voir venir."

-         Je ne pensais pas que tu l’apprendrais de cette manière, dit Hanna, avant de reprendre une gorgée d’eau. "Mais pour remettre les choses dans leur contexte, c'est toi qui m'a dit de sortir plus avec Will."

Jensen lève sa main en l'air :

-         Je ne veux plus y penser. Plus jamais. Il la regarde, horrifié. "Et je sais que Will ne réparait pas ce putain d'évier, mon Dieu, Hanna va changer de vêtements".

Elle renifle :

-         Non Monsieur l'autoritaire.

Il hoche la tête pour elle en prenant une longue gorgée de sa bière.

-         Je vais la porter toute la soirée, dit-elle en se dirigeant vers le couloir. "En fait, je vais aller mettre des chaussures et ensuite, mon petit-ami et mon frère m'emmèneront dîner."

On la regarde disparaître, et sans Hanna dans la pièce, on se concentre sur nos bouteilles de bière. Je ne suis pas sûr de quoi dire.

-         C'est bon tu sais, je le rassure doucement, c'est la bonne pour moi.

Jensen fait oui de la tête, touche l'étiquette de sa bière, et relève lentement la tête avec un sourire grandissant.

-         Combien tu veux parier qu'elle va revenir avec des baskets aux pieds ?

Je ne voulais pas non plus que ce moment soit trop rempli d'émotions, mais je ressens tellement de gratitude que je n'arrive même pas à répondre. Mon meilleur ami d’université va faire partie de ma famille.

Je souris puis me met à rire lorsque j'entends le petit bruit des baskets de Hanna :

-         Je ne préfère pas parier.

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